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Histoire

L'HISTOIRE DU TRÉPORT

Le nom du Tréport se traduit en latin par «Ulterior Portus», auquel deux interprétations sont données. L’une serait le «port avancé» de l’antique Augusta dont Eu était le port fluvial, pour l’autre le « port au-delà » Le Tréport étant le dernier port de la Normandie.

Vers l'an 859

Le Tréport vit un débarquement de Normands « qui erraient le long de la côte »

En 911

Le traité de Saint-Clair sur Epte entre le roi de France Charles le Simple et le chef des vikings Rollon fixa la frontière septentrionale de la Normandie au fleuve la Bresle se jetant au Tréport.

En 1036

Les descendants de Rollon s’établissent dans la région, Robert comte d’Eu fonde en 1036 l’abbaye Saint-Michel du Tréport, pendant de l’abbaye du Mont Saint-Michel, pour mettre sous la protection du prince des armées célestes la Normandie de «Bresle en Couesnon».

En 1066

La conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, engendre de fortes rivalités entre les deux couronnes.

En 1545

Les Anglais incendient la ville, une chronique a consigné l’événement : Par un ribaut et faute de support ; L’an mil cinq cent quarante cinq compris ; Le second jour de septembre, fut pris ; Et mis à feu des Anglais, Le Tréport. C’est à cette époque que François 1er de Clèves, comte d’Eu, fit construire une grosse tour en grès pour défendre la ville. Il n’en reste plus que la porte voûtée de l’ancien Hôtel de ville.

Vers 1770

L’écluse des chasses est construite sur ordre du Duc de Penthièvre pour lutter contre l’envasement du port. Elle vient compléter le bassin creusé au début du XVIe siècle.

De 1830 à 1848

Sous Louis Philippe, roi des Français, le creusement et l’agrandissement du chenal améliorèrent encore le port. Il accueille sur les quais du Tréport la jeune reine Victoria d’Angleterre, avant de se rendre au château d’Eu pour établir l’Entente cordiale. Il fait construire le pavillon d’Orléans sur la plage et lance la vogue des bains de mer.

Pendant la 1ère guerre mondiale

Un hôpital militaire anglais fut ouvert dans l’Hôtel du Trianon, et sur le vaste camp du Tréport-Terrasses l’on compta jusqu’à 10.000 lits pour soigner les soldats blessés.

De juin 1940 à au 1er septembre 1944

Le Tréport subit l’occupation allemande, tout le front de mer fut détruit et la ville se vit décerner la Croix de guerre avec la citation suivante : «Très durement touchée par sept bombardements qui ont causé de nombreux morts parmi ses habitants et endommagé totalement ou en partie 30% de ses immeubles, a néanmoins fait face aux manœuvres de l’occupant et a constitué des groupes de résistance dont l’activité ne s’est jamais ralentie».

QUELQUES ÉCLAIRAGES PARTICULIERS

Des articles à caractère historique parus dans « Le Tréport Magazine », le magazine municipal de la ville.

Jacques Boucher de Perthes (II)
Joseph Frère
Amédée Mulard
La perte de « La Sarcelle »
Les premiers chalutiers à vapeur
La tempête du 14 octobre 1881
La conjuration menée par Georges Cadoudal (1)
La conjuration menée par Georges Cadoudal (2)
La conjuration menée par Georges Cadoudal (3)
La conjuration menée par Georges Cadoudal (4)
La conjuration menée par Georges Cadoudal (5)
La conjuration menée par Georges Cadoudal (6)
La conjuration menée par Georges Cadoudal (7)
Fire on board
L’échouement du Chevington
Louis Vallé, patron de pêche
Le drame de l’Espérance
Albert Criquelion, constructeur, armateur et maire
1904 – Désarmement du sémaphore
La crise de la pêche au XVIIIe siècle
« Fortune de mer »
Histoire du funiculaire